Atlas des paysages

de la Corse

7.01 - U Piale

Les communes de l'ensemble paysager

BONIFACIO

A l’extrême pointe sud d’une île dont l’armature géologique se compose principalement de formations granitiques, la région de Bonifacio se singularise par la présence d’un plateau calcaire, résultant de la minéralisation de sédiments fossilifères déposés au fond d’une mer depuis longtemps disparue. Ce bloc de sédiments miocènes (entre 18 à 16 millions d’années), flanqué de deux massifs cristallins (les hauteurs de la Trinité – Petra Longa au nord et la presqu’île de Sant’Amanza au sud-est), s’étend sur 31 km², à une altitude moyenne de 90 mètres. Il s’ouvre sur la mer au nord-est, où le calcaire forme la frange ouest du golfe de Sant’Amanza, et surtout au sud, face aux Bouches de Bonifacio : sur cette côte tournée vers la Sardaigne, la planitude du Piale – le causse bonifacien – bascule dans la verticalité de hautes falaises éclatantes de blancheur, percées de grottes et de rias qui témoignent de la force des phénomènes d’érosion (1, 2).

Un long et étroit goulet entaille la muraille de calcaires. D’après certains exégètes de l’œuvre d’Homère, c’est là que les compagnons d’Ulysse auraient fini « harponnés comme des thons » par les géants Lestrygons. « Une double falaise, à pic et sans coupure, se dresse tout autour, et deux caps allongés, qui se font vis-à-vis au devant de l’entrée, en étranglent la bouche », selon l’Odyssée ; « pas de houle en ce creux, pas de flot, pas de ride, partout un calme blanc », le havre naturel offrait pourtant aux navigateurs une escale providentielle à l’abri des colères de la Méditerranée. Le port de Bonifacio est venu se nicher au fond de la calanque. Depuis sa fondation au IXe siècle, la cité surveille le détroit qui porte son nom, entre Corse et Sardaigne. La haute ville médiévale, serrée sur sa corniche, continue aujourd’hui d’imposer sa puissance fortifiée à la ville basse, que prolongent vers l’est les extensions urbaines récentes. S’il a perdu ses fonctions militaires, le port est toujours animé par le trafic des bateaux de pêche et, l’été venu, par la noria des car-ferries et des bateaux des plaisanciers (3).

Le cadre naturel est d’une qualité exceptionnelle, tout comme la citadelle historique et son architecture. A juste titre, Bonifacio est devenu un site emblématique de la Corse, et l’un des plus visités. Mais aux portes de la ville, le plateau bonifacien offre d’autres possibilités de découverte. U Piale présente des traits caractéristiques des causses calcaires (4) : un paysage ouvert, peu habité, avec un relief aux formes adoucies qu’entaillent des ruisseaux aux lits profondément encaissés, le plus souvent à sec ; une végétation de garrigues et de pelouses adaptée à l’aridité des sols, abritant une flore d’une richesse insoupçonnée ; une trame dense de constructions traditionnelles en pierre sèche et de chemins héritée de millénaires d’activité agropastorale. Ce paysage original mais austère se magnifie par de spectaculaires échappées sur la mer, les îles des Bouches de Bonifacio et les rivages sardes. Avec la déprise agricole et le recul de l’élevage, le maquis tend à investir le plateau (5). Quelques cultures (oliveraies, amandiers…) subsistent néanmoins. Cet espace ouvert proche de Bonifacio et d’accès facile est surtout sensible au mitage urbain : depuis plusieurs décennies une urbanisation résidentielle diffuse se développe dans certains secteurs, en particulier aux alentours de la Punta di Speronu. Malgré les efforts d’« intégration paysagère », cette évolution se traduit à la fois par une banalisation du site, une privatisation de l’espace et une fermeture progressive des paysages.

Références bibliographiques

Christian Heinrich, Les Bouches de Bonifacio, Carnets du littoral, Gallimard – Conservatoire du littoral, 2003.

Alain di Meglio, avec des illustrations d’Alain Freytet, Les Bouches de Bonifacio, Conservatoire du littoral – Actes Sud/Dexia Editions, 2004.

Plan de gestion de la Réserve naturelle des Bouches de Bonifacio, 2007-2011, Office de l’Environnement de la Corse.

Bloc diagramme 3D

Sources - IGN / Ortho HR Janvier 2021 / RGE Alti 2020

7.01

A - Ville de Bonifacio

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Unités paysagères

Bonifacio s’accroche à l’extrémité d’une haute muraille calcaire qui se dresse face à l’horizon, telle une frontière matérialisée entre terre et mer, entre l’île et le large. On retient de ce paysage la vision d’étranges falaises calcaires que surlignent les silhouettes étirées des maisons de la vieille cité : un paysage de ville unique, empreint d’une beauté classique.

J’ai gardé un souvenir aigu de l’entrée en rade de Bonifacio. Je me baignai à l’entrée du goulet (…) Les falaises abruptes coulissaient peu à peu, me révélant l’intérieur du port, encadré par le nez tranchant des falaises.

Paul Morand, Bains de mer, 1960.

L’arrivée par la mer sur les falaises saturées de lumière est de celles qui ne s’oublient pas. La ligne blanche du causse de Bonifacio trace sur l’immensité azurée l’horizontale minérale d’un haut rempart cannelé par le travail des vagues. Suspendues au vide dans le ballet des goélands portés par les courants du vent, les maisons de la ville belvédère défient la verticale d’un équilibre si incertain qu’elles évoquaient pour Maupassant des “nids d’oiseaux sauvages, accrochées ainsi sur ce roc, dominant ce passage terrible où ne s’aventurent guère les navires. Le vent, sans repos, fatigue la mer, fatigue la côte nue, rongée par lui, à peine vêtue d’herbe..."

Les Rivages de la Corse, 2004

D'ici, je découvre parfaitement cette vieille cité corse au charme étrange, la beauté percutante de ce paysage est unique en son genre à ma connaissance. L'intensité ténébreuse de ce petit chenal paisible offre un contraste saisissant avec les rochers et les maisons laiteux. L'étrange solitude dans laquelle baigne le fort, le spectacle des falaises en saillie, perpendiculaires à la mer, parsemées de longues stries multiformes est réellement impressionnant. Seules les acrobaties d'un unique cormoran animent la scène.

Edward Lear, Journal d’un paysagiste anglais en Corse, 1868

Différents points de vue sur la cité depuis la mer ou depuis les causses et le bord des falaises.

Paysages urbains

Une approche et une échelle spécifiques : du paysage de la ville aux paysages urbains 

Les villes de Corse correspondent dans l’atlas à des unités paysagères, incluses dans ces territoires plus larges que recouvrent les ensembles de paysages. A l’échelle de l’ensemble, la perception de la ville renvoie à la veduta (peinture d’un paysage de ville ou panorama, genre apparu au 16e siècle) : c’est-à-dire la représentation d’une « ville-campagne » dans laquelle les lieux construits se laissent embrasser du regard, saisis dans leur totalité dans un contexte paysager plus large. Cette appréhension lointaine de l’entité urbaine, dans un regard globalisant, caractérise le « paysage de la ville ».

Les types de paysages urbains

Le paysage urbain s’exprime en termes de paysages perçus et vécus, car il traduit l’articulation du volume et de la matière, du physique et de l’humain. Du fait de la partition de l’espace de la ville, la perception de ces paysages suppose à la fois la vision d’éléments constants, de l’ordre du motif (ceux qui, par répétitions, rendent le tissu bâti homogène), et d’éléments singuliers (ceux qui par leurs formes, leurs fonctions ou leur position, se distinguent du tissu urbain). La définition des types s’est donc construite en référence à l’histoire des villes, aux démarches architecturales et urbanistiques qui s’y sont inscrites dans le temps, mais aussi à l’appropriation du lieu, aux ambiances qui s’en dégagent, renvoyant à la notion de « regard » – ce regard qui fait de la ville un paysage. Ainsi, deux fragments de ville édifiés selon un mode d’occupation de l’espace semblable, peuvent donner à lire deux paysages urbains différents. En Corse, le relief spécifique de l’île vient enrichir fortement la palette des combinaisons possibles.

  • 1 - La vieille ville

    Un castrum fut érigé au IXe siècle à l’emplacement de la citadelle. Mais ce sont les génois, à la fin du XIIIe siècle, qui ont apporté à la cité originelle les modifications structurelles dont la ville historique tire sa physionomie actuelle. C’est en effet l’appareil des remparts dominant l’étroit goulet marin qui donne à la ville haute sa force et sa cohérence. Cependant, derrière les murs, trois paysages urbains se dessinent.

    1.01 A - La ville génoise

    Tandis que sur la mer, les hautes maisons exposent au soleil et au vent leurs façades longilignes, à l’abri des remparts, surplombant le plan d’eau de la marine, des bâtisses sévères se pressent les unes contre les autres. On retrouve dans la partie orientale de la cité intra muros le plan rigoureux en damier des forteresses. A l’ouest, les rues s’infléchissent pour épouser les formes du relief.

    Un tissu serré, d’étroites rues pavées, de hautes bâtisses qui les enserrent, des entrées d’immeubles étriquées, sont les principales composantes de ce paysage singulier que le soleil peine à éclairer. Lorsqu’elle y pénètre, la lumière révèle pourtant des détails de façades que la petitesse des rues ne permet pas de découvrir facilement.

    En rez-de-chaussée des immeubles, restaurants et échoppes se sont installés. Ce quartier animé, pour partie accessible en voiture, se découvre principalement à pied.

    1.01 B - Quartier Montlaur

    Le quartier tire son nom des édifices de l’ancienne caserne Montlaur dont la présence marque fortement le paysage. Ces hauts bâtiments monolithiques aux lignes sévères, accompagnant ou fermant les vues, s’ordonnent pour circonscrire une grande place.

    Seul le clocher de l’église Saint-Dominique, qui découpe dans le ciel son clocher gothique, apporte une touche romantique à ce paysage austère.

    Le motif paysager des lignes de fortifications et des chemins de ronde qui circonscrivent la presqu’île renvoie aux paysages historiques de la ville génoise.

    1.01 C - Quartier Saint-François

    A l’extrémité de la presqu’île, les remparts s’estompent. Un territoire peu construit s’ouvre ici vers l’horizon, vers le large. Un édifice isolé accueille un hôtel. L’église Saint-François jouxte le cimetière marin qui trace dans le ciel des lignes arrondies de toitures par-dessus son mur d’enceinte.

    Ce territoire, à dominante encore naturelle, se minéralise cependant peu à peu. L’aménagement d’un parc de stationnement et d’une aire de jeux contribue à lui ravir ce qu’il gardait de caractère sauvage.

    1.01 D - La marine

    Dominée par le front des remparts, elle se pose en fond de ria. Le paysage de la marine présente un alignement irrégulier de hautes bâtisses étroites sur fond de paroi verdoyante, que les mâts des bateaux animent.

    Si l’ensemble bâti suit le dessin du quai en partie est, à l’ouest, il s’épaissit et s’installe dans la pente, bordant en partie basse un grand emmarchement de pas de mules qui permet de rejoindre la citadelle. Plus loin les petites maisons de Butigiora prolongent la marine jusqu’au port.

    Les immeubles les plus anciens sont traités sobrement. Ils sont édifiés sur de petites parcelles et présentent pour la plupart deux ouvertures par niveaux.

    Les immeubles du XIXe siècle, d’emprise plus importante, affichent des modénatures en façade et s’agrémentent d’une corniche.

     Les rez-de-chaussée s’avancent sur le quai pour ouvrir des terrasses ombragées au bord de l’eau.

  • 3 - La ville moderne

    Le paysage de la ville de Bonifacio change peu du fait de la présence des falaises, qui viennent souligner la silhouette de la cité ancienne et lui donner sa force, tout en constituant un obstacle à l’urbanisation.

    C’est en partie basse que la ville a pu se développer le long des axes de circulation, en fond de port principalement.

    3.02 A Giovasole

    Un ensemble de logements collectifs bâti dans les années 1970 caractérise ce paysage. Par leur position dans le site, ces constructions répondent au front bâti de la marine, ce qui leur a valu l’appellation de « nouvelle marine ».

    Cet ensemble bâti constitue à lui seul un paysage : celui de la rive nord de la ria. S’il expose sur le quai des façades comportant de grandes ouvertures et des loggias, il laisse découvrir, à l’arrière des bâtiments, la paroi découpée des falaises auxquelles il se frotte.

    3.03 A L’Araguina

    Ce petit quartier qui s’étend de part et d’autre de la route nationale, accueille peu de constructions et de faible hauteur. La plupart sont blotties derrière des murs de pierre qui les protègent du trafic automobile. Ce paysage d’entrée de ville conserve un caractère peu « urbain ».

    Il faut veiller à ce que les constructions ne gagnent pas les collines, pour préserver ce paysage qui constitue l’entrée de ville.

    3.03 B Le fond de port

    C’était anciennement le territoire de la plage. Au milieu du XIXe siècle, celle-ci a été comblée et une voirie est venue occuper le fond de la ria.

    Ce quartier présente aujourd’hui un paysage très minéral constitué de voies de circulations et de parcs de stationnement entre lesquels un bâti organisé n’a pu trouver place.

    3.03 C La vallée Saint-Julien

    Dans la vallée encaissée de Saint-Julien, la présence de nombreux jardins a longtemps structuré le paysage. Aujourd’hui des maisons individuelles s’élèvent sur les anciennes parcelles cultivées. Ce paysage encore peu urbanisé a néanmoins gardé une atmosphère campagnarde. Blotti en creux de vallée, il reste peu perceptible dans l’ensemble des paysages de ville.

    Les murets de pierre qui délimitent les parcelles anciennement cultivées, et le chemin d’accès encore emprunté en partie nord, contribuent à préserver les tonalités champêtres de ce paysage.

    3.03 D Le quartier Brancucci

    Dans les années 1960 et 1970 une opération d’habitations groupées a été réalisée en partie nord de la vallée Saint-Julien : la ville « contrainte dans les falaises » a ainsi investi les premières hauteurs.

    Ce type d’urbanisation collinaire a un fort impact dans le paysage. Il n’est pas souhaitable de le développer surtout dans un site au caractère aussi affirmé que celui de Bonifacio.

  • 4 - Les ports

    4.01 Le port de commerce

    Le port de commerce aménagé en 1881 ne possède qu’un seul quai qui vient barrer le bas de la falaise, sur la rive nord-ouest de la ria.

    4.02 Le port de plaisance

    Le fond du goulet de Bonifacio a de tout temps servi d’abri aux embarcations des pêcheurs. Aujourd’hui ce port, dont les quais sud sont en cours de réaménagement, est dédié presque exclusivement à la plaisance. Il vient s’inscrire entre marine et ville haute, en occupant la partie la plus protégée de la ria.

7.01

B - Plateau de Bonifacio

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Unités paysagères

Depuis leur apparition en Corse, sans doute en provenance de la grande île voisine, les hommes qui ont vécu dans la région ont laissé de multiples traces de leur passage. Les plus anciennes remontent au mésolithique (8000 ans av. J.-C.). A l’entrée de Bonifacio, un chemin empierré démarre à proximité de la grotte préhistorique de l’Araguina : c’est la « vieille route » génoise, voie tracée dans l’espace et le temps. Sur les pas de la « Dame de Bonifacio » et des pèlerins de la Trinité, elle mène par les garrigues qui jouxtent le champ militaire de Mucchiu Biancu jusqu’à l’anse de Paraguan, où l’érosion met à jour la ligne de partage du calcaire et du granite (au premier plan les dernières falaises calcaires, avec en toile de fond la montagne granitique de la Trinité).

Le calme plateau se termine brutalement en plongeant dans la mer en une abrupte muraille de calcaires taraudée par les vagues, les vents et les éléments.

À l’ouest de Bonifacio, les hautes falaises sont trouées de cavités naturelles, dont les célèbres grottes marines de Saint Antoine et du Sdragonato, qui se visitent en bateau (Vue de la grotte Saint Antoine depuis la mer). Sur cette rive un sentier quitte les hauteurs du Piale pour descendre vers l’anse abritée du Fazzio : microcosme où des îlots crêpelés de maquis posés dans l’eau tranquille composent un décor d’une incomparable harmonie.

Entre Bonifacio et le Capu Pertusatu, les falaises rongées par la mer et le vent s’émiettent, laissant choir des blocs effondrés et des îlots (en contrebas du col Saint Roch, le « grain de sable » (Diu grossu en bonifacien) gros bloc de calcaire détaché de la falaise). Depuis le balcon du cap de Pertusatu – le « cap percé », ainsi nommé parce qu’une galerie naturelle le troue de part en part – le point de vue est exceptionnel sur le Capu di Fenu, l’archipel des Lavezzi et, au-delà des Bouches, la découpe mauve des côtes de Sardaigne.

Depuis la citadelle de Bonifacio, le sentier littoral de Campu Romanellu longe les falaises vers l’est et le phare du Capu Pertusatu (Vue depuis le sentier littoral sur le Capu Pertusatu). On marche sur des dalles polies par le passage des pialinchi, les paysans bonifaciens qui, à dos d’âne, rejoignaient par-là leurs champs sur les étendues jadis productives du Piale. Le site est aujourd’hui protégé par le Conservatoire du littoral.

Le patrimoine bâti rural concoure à valoriser les paysages du plateau bonifacien. Les baracun, cabanes traditionnelles en pierre sèche évoquant les bories de Provence ou du Languedoc, en sont l’élément le plus représentatif.

S’y ajoutent les hauts murs de clôture bordant les chemins du Piale,…

…les tramizzi (murs de protection construits autour des oliviers), les celli (petits abris), les maschetti (canalisations d’eau), ou encore les trogdi (fouloirs à raisin).

Le toponyme Campu Romanellu (le « camp romain ») évoque la présence antique, attestée en plusieurs lieux. Notamment à Piantarella, sur le flanc est de la pointe de Sperone, où sont conservés les vestiges de thermes romains du 1er siècle.

Le promontoire lui-même resté sauvage, est un véritable récif fossile témoignant d’un climat subtropical passé (Derrière la pointe de Sperone, on aperçoit l’archipel des Lavezzi et le littoral nord de la Sardaigne).

Mais les versants avec vue sur la mer et le plateau mitoyen sont mités par les constructions : le secteur de Sperone, avec ses riches résidences secondaires et son golf, cristallise les enjeux liés à l’occupation du littoral (voir motifs et enjeux).

Au nord-est, le plateau descend vers le golfe de Sant’Amanza, le plus profond de la côte orientale de l’île, avec celui de Porto-Vecchio. Plusieurs ruisseaux débouchent sur ce littoral, alimentant étangs (Canettu) et marécages, dans une campagne légèrement vallonnée. Les falaises calcaires de Rocchi Bianchi créent localement un rappel du Piale et constituent un marqueur fort, contrastant avec les paysages environnants où dominent les granites.

Motifs & Enjeux

Aucune donnée définie dans l'atlas
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Motifs & Enjeux